La fabrication de l'huile d'olive
Cueillette manuelle, au peigne et filets ou avec des systèmes « maison », ici la remorque de M RIGAL
Cueillies « en vert » dès fin octobre ou à pleine maturité à partir de la sainte Catherine (25 novembre) jusqu'en janvier, les olives doivent être rapidement apportées au moulin, le temps joue contre la qualité.
Tri des olives à l'arrivée au moulin : la qualité commence avec le fruit !
Alimentation de la laveuse par palox de 400 kg d'olives
La fabrication de l'huile d'olive
L’effeuillage et le lavage des fruits se fait à l’eau froide, des marteaux en acier éclatent l’olive et son noyau contre une grille, c'est un broyage mécanique qui remplace les meules de pierre. Ensuite, le précieux jus s'élabore pendant le malaxage lent à froid de la pâte d'olives ( 27°C).. Le décanteur élimine ensuite les noyaux appelé grignon, il sera donné à manger aux taureaux car il contient encore près de 5% d’huile d’olive. Le clarificateur sépare ensuite l' huile et l'eau de pressage. Cette eau de pressage sera épandue dans les champs, c'est un excellent engrais.
Malaxage de la pâte broyée avec les noyaux à froid
L’huile d’olive est prête, sans que rien n’ait été ajouté ou enlevé au jus de fruits. Pas de colorant, conservateur ou produit chimique utilisé pour sa fabrication, c’est un produit naturel !
La pâte grasse laisse remonter l'huile durant le malaxage
5 à 7 kilos de fruits muris tout l’été au soleil sont nécessaires à l’obtention d’un litre d’huile d’olive, c’est dire si ce jus est un concentré de soleil, de vitamines et d’oméga. Ses multiples bienfaits pour la santé ne sont plus à démontrer.
L'huile en sortie de centrifugation, non filtrée, épaisse et gouteuse !
Dès le stockage en cuve, l'huile d'olive peut-être consommée.