Culture de l’olivier
HISTORIQUE de la culture de l’olivier
L'olivier, un arbre millénaire
Dans l'antiquité, l'olivier est présent sur le pourtour de la Méditerranée et se nomme « Oléastre », on en retrouve les premières traces il y a 60 000 ans.
On en retrouve les traces environ 5 000 ans avant JC dans les Pyrénées orientales et en Espagne. Parmi les premiers consommateurs d'huile d'olive, de nombreuses amphores en témoignent, on dénombre les Phéniciens, les Minoens, les Égyptiens et bien entendu les Grecs et les Romains.
Culture de l’olivier au moyen âge
La culture de l'olivier se perpétue, l'utilisation la plus importante étant religieuse, car le breuvage est sacré.
Aux 19ème siècle et 20ème siècle
La culture de l'olivier se répand en Australie et en Asie mais la Méditerranée reste le berceau de cette culture.
En 1866, à l'apogée de la culture, la France compte 23 millions d'oliviers, puis 8.5 millions en 1929
Le Gard au début du 20ème siècle compte xxxx oliviers et la région de Nîmes xxx. C'est le premier département français oléicole avec xxx pieds d'oliviers et une production de xxx tonnes d'olives
Une année noire pour l'oléiculture : 1956
Le gel de cette année pétrifie les oliviers qui seront coupés à la base pour repartir en plusieurs troncs, on les appelle « des oliviers de 56 »
Il n'y a plus de récolte pendant 7 ans, les nombreux moulins ferment , l'huile d'olive est importée et les consommateurs se retournent vers les huiles de graines moins chères : tournesol, arachide.
Les oliviers sont remplacés en grand nombre par la vigne.
La renaissance de l'oléiculture : le régime crétois
Dans les années 1980, les docteurs se penchent sur les habitudes alimentaires d'une population crétoise qui bat les records de longévité. Leur alimentation très riche en fruits, légumes, poisson et huile d'olive (24 litres par an et par personne) redonne à ce précieux breuvage toutes ses lettres de noblesse.
On redécouvre que l'huile d'olive, obtenue sans produit chimique par presse ou extraction à froid avec 5 à 7 kg de fruits, regorge de bienfaits pour la santé : prévention des maladies cardio-vasculaires, lutte contre le mauvais cholestérol mais aussi bienfaits pour la croissance des enfants, la peau et tant d'autres aspects positifs encore !
C'est alors la renaissance d'un formidable marché, où l'on trouve actuellement un peu tout et n'importe quoi.
Culture de l’olivier aujourd'hui
Depuis quelques années l'oléiculture gardoise et française est en prise avec des difficultés qui se ressentent sur le prix de l'huile d'olive qui devient un produit de luxe. Tout d'abord la culture de l'olivier étant peu mécanisée, le ramassage manuel est un travail difficile et cher. La culture est peu rentable Les paysans qui partent en retraite ne sont pas remplacés et les champs restent à l'abandon.
D'autre part, les instances européennes interdisent pour la santé des agriculteurs des produits de traitement contre la mouche qui, n'étant pas liposolubles, étaient naturellement éliminés avec l'eau de travail lors du passage au moulin. Ils sont remplacés par des produits liposolubles et plus chers, donc peu intéressants d'un point de vue financier comme d'un point de vue santé.
Beaucoup de producteurs souhaitent faire du BIO mais cela nécessite une extrême rigueur (nombreuses pulvérisations d'argile) qu'il est difficile de maintenir.
Tout ceci amaigrit considérablement les récoltes.
L'oléiculture de demain tournée vers le BIO
Les huiles d'olive BIO sont fabriquées de la même façon que les huiles d'olive conventionnelles dans les moulins, seul le traitement des arbres doit être fait avec des produits agréés BIO moins nocifs pour la santé mais aussi moins efficaces.
A ce jour les productions rentables en BIO se situe plutôt dans les pays du sud de la Méditerranée (Maghreb, Espagne du sud, Italie du Sud et Grèce) car la mouche ne survit pas aux hautes températures estivales.
Gageons que les scientifiques trouveront dans les années à venir des solutions aux problèmes des mouches de l'olivier qui ravagent les récoltes des pays tempérés.